D’après la plateforme contact-aides-familiales.fr où sont effectués les calculs, des négligences, des lourdeurs de procédures, le manque de structures d'accompagnement ou une connaissance insuffisante des prestations existantes sont les causes de ce non-recours.
Qu’il s’agisse d’allocations logement, RSA, prime d’activité… Un grand pourcentage de français ne réclame pas leur droit sur les aides sociales. C’est le résultat d’une évaluation effectuée par la plateforme contact-aides-familiales.fr, elle est là pour informer et accompagner les internautes dans les procédures. Il a donc été constaté qu’une somme de dix milliards d’euros minimum ne serait pas réclamée par leurs bénéficiaires. Cet article a été publié dans « le Parisien » mardi 18 janvier.
Les causes de cela peuvent être un oubli, la lourdeur des procédures, le manque de structures d'accompagnement ou encore surtout le manque d’informations sur ses indemnités.
Prenons par exemple l'allocation d’éducation pour les enfants handicapés (AEEH) qui concerne près de 300 000 parents, mais dont 85 % ne la perçoivent pas.
Les bénéficiaires des aides sociales doivent faire une actualisation trimestrielle de leurs ressources. Il s’agit de quelques aides telles que le RSA (35% de non-recours), la prime d’activité avec 53%. D’ailleurs, cette procédure fait partie des contraintes. En revanche, l’allocation de rentrée scolaire s’avère allouée directement sur les revenus de l’année N-2.
De ce fait, le non-recours sur cette aide est de 5% uniquement.
La plateforme relève également des différences entre les départements. L'Ain et la Haute-Savoie ont un taux de 73 % de non-recours d'allocation aux adultes handicapés, contre 39 % pour l'Aude ou la Lozère. Ces différences s'expliquent par des niveaux d'équipement différents des structures d'accompagnement physiques dans chaque région, ou par l’écart du numérique pour certaines populations.
Si vous avez des doutes, appelez vote Caisse d'Allocations Familliales (CAF).